lundi 28 décembre 2015

Le chiffre ne fait pas l'âge.


À trois ans on croit pouvoir voler,
À huit ans on en rêve.
À quinze ans on se croit cool,
À vingt tout est possible.
À trente ans on est mature,
À quarante, expérimenté.
À cinquante on se rend compte de ce qu'on a laissé s'échaper,
Alors on est en crise.
À soixante on renaît,
Avec tout ses souvenirs, on renaît.
À soixante-dix on respire,
On souffle de fatigue et de mélancolie.
Puis à quatre-vingt-dix, on attend.

À la fin, on se demande pourquoi tous ces chiffres. On passe sa vie à compter, alors qu'en vérité il suffit de se laisser porter.

samedi 5 décembre 2015

À ma grand-mère.

C'est un jeudi cinq décembre en 2015 que tu nous as quitté. Tu m'as en partie éduqué, mais surtout m'as aimé et conseillé ces vingt dernières années. Tu incarnais la douceur du pouvoir, car oui tu avais un pouvoir, celui d'unifier notre famille. Tu étais le pilier de toute une dynastie. On te respectait, on t'aimait et même certains de jalousaient. Même dans la souffrance tu as su être forte, même dans l'agonie tu as su rester humble, mais maintenant ... maintenant, tu es morte. Derrière toi une famille entière te dédie ses prières. Des prières qui espèrent un avenir meilleur pour toi, un avenir serein et délicieux. Car maintenant que tu as rejoint les cieux, j'espère et j'implore Dieu que tu aille mieux, que tu repose en paix! Tu nous as quitté, pour rejoindre le Créateur. Derrière toi, tu m'as laissé moi, une jeune femme pour qui ta sagesse est un héritage des plus précieux. Ton calme toujours gardé même dans les situations les plus délicates sera mon plus bel héritage, je veux te rendre hommage, ne pas te faire honte. Je n'ai pas réussie à te dire au revoir, alors permets-moi de te témoigner mon affection ici, et durant toute ma vie j'essayerai d'être la démonstration vivante de cette sagesse que j'admirais en toi. Que Dieu te fasse miséricorde, qu'Il te pardonne tes péchés, qu'Il rétribue de la meilleure manière qui soit tes plus belles actions en ce bas monde, qu'Il laisse en moi un souvenir de toi aussi exemplaire qui soit. Le Prophète -paix et bénédictions à son âme- disait que seuls trois actions continuaient de porter leurs fruits après la mort d'un individu, l'une d'entre-elles est le fait de laisser une descendance qui perpétue la mémoire du défunt en invoquant Dieu pour lui. C'est pour cela que je ne t'oublierai jamais, que j'alimenterai ma vie spirituelle d'invocations te destinant, avec la permission du Très Haut.

En mémoire à tout ce que tu as fait pour moi, tous ces actes, toutes ces paroles bienveillantes à mon égard, tout cet amour que tu portais pour chacun d'entre nous.
Ta petite fille, qui te souhaite une merveilleuse vie dans l'au-delà.

samedi 21 novembre 2015

Nostalgique

Ce matin. Marchant en direction de cette lointaine destination. Je vis au loin, ce virage qui faisait mirage. Non, je n'arriverai pas là avant l'heure, c'est encore si loin! Et pourtant. J'y étais. Parvenue plutôt que prévu. J'y étais.
Ainsi, ai-je vécu ma vie. Je me souviens encore, j'étais enfant et je pensais "le collège est si loin, j'ai encore mon temps", "le lycée est si loin j'ai encore le temps", "la fac est si loin j'ai encore le temps". Mais je n'ai pas eu le temps, c'est le temps qui m'a eu! En beauté, j'ai laissé filer ces années. Ces années merveilleuses. Ces années déchues. À jamais loin de moi.

dimanche 8 novembre 2015

Toi et moi.

S'il n'y avait que toi et moi,
Je t'aimerais sans hésiter.
S'il n'y avait que toi et moi,
Je t'aimerais sans préjugés.
S'il n'y avait que toi et moi,
Je passerais le restant de mes jours
À t'écouter rêver, à t'observer, à t'admirer.
S'il n'y avait que toi et moi,
Je t'ouvrirais mon cœur sans aucune peur,
Mais nous ne sommes pas que toi et moi,
Un monde nous sépare.
Empêchant un bonheur d'être complet.
Si nous n'étions que tout les deux, je te suivrais,
En attendant, sois heureux,
En attendant, je survivrai.
Laissons pur ce qui ne doit être souillé,
En attendant de n'être que tout les deux.

l'humanité

Qu'est-ce que l'humanité sans âme,
Qu'est-ce que l'être humain sans cœur,
Qu'est-ce qu'un corps sans chaleur,
Une vérité inanimé... sans flamme ...
Un regard sans lueur,
Une frayeur sans peur ?
La vie, une oeuvre sans couleur?
Pleure, pleure, pleure, oui je t'en pris pleure
Cours, cours, cours vas-y je ne te retiens plus!
Mais s'il-te plaît n'éteins pas la lumière,
Ne me laisse pas derrière,
Emmène-moi!
Je ne veux plus crier, je ne veux plus hurler,
Et je t'en supplie, Reste à mes côtés
Ne m'oublie pas!
Éblouie-moi!
Surprends-moi!
Ne me laisse pas ...

Le prix de la liberté


- J'aimerais être aussi libre que toi!
- Va-t-en.
- S'il-te plaît, apprends moi !!!
- va-t-en.
- POURQUOI???
- Ecoute bien ce qui va suivre,
La liberté ne s'apprend pas,
Il faut la vivre!
La liberté ne se donne pas,
Il faut l'acquérir!
Ce que tu vois n'est qu'illusion,
Toutes ces paroles et tout ces rires!
Va petite, va et vis
C'est moi qui te le dis!
Ton cœur sera ton meilleur professeur,
Ton cœur sera ton meilleur indicateur,
Mais attention! Prends en soins
car Ton cœur, peut devenir ton pire ennemi
car Ton cœur n'appartient qu'à toi
Ne l'offre jamais sur un plateau servi!

mercredi 21 octobre 2015

Mon âme est glaciale pourtant elle n'a pas côtoyé le froid..


C’est vrai, je n’ai pas à me plaindre. Pourtant j’ai froid alors que je suis au chaud. Car mon âme est glaciale. Et pour la couvrir je n’ai que mes regrets et mes soupirs. Je m’en veux pour toutes les fois où j’ai détourné mon regard. Toutes ces fois où j’ai fait semblant d’ignorer. Semblant de ne pas voir. Je voulais masquer ma vue pour protéger mon cœur. Je niais cette réalité comme ces médias qui sélectionnent ce qu’ils veulent montrer. Mais la réalité s’impose, elle n’a pas besoin d’autorisation. L’image persiste, elle me frappe et ne me quitte pas. Et subitement je revois cette scène, à chaque fois la même et si différente à la fois. Je vois cet homme qui pourrait être mon père, mon frère, mon voisin qu’importe ce qui compte c’est qu’il soit humain. Assis, dans un coin de la rue, parfois sur le trottoir, d’autres fois en face d’une bouche de métro. Le regard baissé, remplis de craintes et d’espoir. Les mains croisés, les lèvres gercés. En somme, un être visible qu’on a décidé de rendre invisible. Même la mort lui semble plus chaleureuse que notre mépris et notre indifférence quotidiennes. C’est une triste réalité transformé en banalité. Et je constate que notre société coule vers sa dérive. Elle ne cesse de piétiner toutes nos valeurs sacrées. Mon but n’est pas de blâmer l’Homme, je ne veux qu’interroger son regard.

lundi 12 octobre 2015

Et si au lieu de râler, on savourait ces moments?

Oui les transports c'est fatiguant...
Oui la sncf et la ratp sont imprévisibles..
Oui courir après le temps c'est éreintant
Mais ne serait-il pas plus apaisant que de voir la chose plus positivement ?
Les transports c'est aussi des pages et des pages de lectures enchaînées, des dizaines de sourires échangés, des conversations - le sourire aux lèvres - épiées, des sourires d'enfants croisés.
Un lieu de mélanges hors du commun. Différentes, cultures, langues, couleurs, religions, se mêlent et s'entrevoient, échangeant parfois... ou pas.
Les transports c'est avant tout un moyen de locomotion nous permettant de nous rendre en des lieux qui autrement ne seraient accessibles qu'en illusion.
Les transports en commun c'est aussi d'accepter de voyager avec son prochain. Accepter la promiscuité avec ses concitoyens pour le bien général de tout un chacun.
Et même si la sncf m'aura appris à me méfier de mes préconceptions de retard ou d'avance.
Elle m'aura aussi appris à observer, à méditer et à voir la beauté devant tant de visages humains, si différemment crées. Des visages dans lesquels se décèlent tant d'expériences qu'en un regard on peut beaucoup en apprendre.
Voir et écouter c'est ça les transports, écouter cette dame âgée vous raconter ses soucis de santé et de fin de mois après tant d'années de travail... écouter cet ancien marine américain vous exposer sa vision de la femme libérée. Écouter ces deux jeunes femmes échanger sur les complexités des relations humaines. Écouter ces innombrables sdf vous exposer leurs situations toutes aussi attristantes les unes que les autres.. Écouter cet homme jouer de l'accordéon pour quelques modiques piéces. Écouter ce jeune homme sorti de prison vous demander de l'aide pour un nouveau départ.. Écouter cet homme soûl, cet homme fou sans pour autant les comprendre!
Écouter ceux qui ne sont pas entendus..
Et observer ceux qui sont trop pressés pour les entendre. Observer les lecteurs et se surprendre piqué de curiosité face à une couverture. Observer les visages stressés ou heureux et s'imaginer les pensées que cachent ces traits singuliers.
C'est ainsi que différentes routes se croisent, c'est ainsi que des personnes se rencontrent. Se croisant souvent où une fois seulement..
Des amitiés y naissent et même pour certains des coups de foudre..
Des débats s'y déroulent aussi parfois...
Il suffit d'enlever ses écouteurs pour recouvrer la vue et admirer tout cela..
Les transports c'est un monde à part, les transport c'est un monde à percevoir.

vendredi 9 octobre 2015

L'individualisme capitaliste


Le problème que posent les SDF, les immigrés, les réfugiés et bien d'autres est un problème de représentation du monde, un problème de réflexion. Ils renvoient une image déformante et déformée de la représentation du monde que nous avons créé, façonné tout au long de notre histoire, tout au long de nos vies. En vérité les nationalistes (au sens contemporain du terme) ne se sentent pas en danger, ils ne sont pas racistes - du moins pas de la manière dont on le perçoit - il faut aller plus loin et comprendre ce rejet qu'ils expriment, violemment parfois. En fait, en accueillant "toute la misère du monde" ils accepteraient de voir plus loin que le bout de leur nez et la pluralité de ce monde, ils accepteraient également le fait qu'ils soient privilégiés d'un hasard ou d'un destin, ils accepteraient notamment la responsabilité d'être la main la plus haute celle qui donne, ils accepteraient le fait que leurs petits problèmes personnels et quotidiens soient d'une gravité relative face à des individus qui ont tout perdu et qui n'ont plus rien a perdre. Ces personnes là ne veulent, peut-être, tout simplement pas être vecteur d'espoir et d'humanité, tout simplement ils aimeraient se complaire et se conforter dans leur idée et leur vision capitaliste du monde, car la générosité a un prix psychologique lourd à porter pour ceux qui n'y sont pas préparé. La générosité entraîne souvent la sagesse.
Oui, en France nous pouvons faire une heure et demi de queue pour entrer au Louvre alors qu'en Syrie, par exemple, ils font ce même temps de queue pour avoir un bout de pain. Vous conviendrez que ces deux problèmes n'appartiennent pas au même ordre de gravité...

En rendant neutre et simple gadget tout objet, tout plat cuisiné, tout service, nous oublions que derrière ces étagères de super-marché, derrière ce plat congelé, cette queue au Fastfood, cette réservation au restaurant, derrière cette plateforme téléphonique, il y a des hommes et des femmes comme moi, comme vous, comme nous en fin de compte. Nous oublions l'humanité, mais surtout nous remplaçons notre pouvoir de décision par un pouvoir d'achat qui fait de nous des pions manipulables.

mercredi 7 octobre 2015

À toi petit frère.

Petit frère, je t'ai vue naître, je t'ai vue grandir. Petit frère, à ton arrivée à la maison j'était fière et heureuse de t'accueillir. Enfin j'allais pouvoir jouer avec quelqu'un, enfin tu allais pouvoir remplir le cœur de maman, le cœur de papa, de joie. Nous avons grandis, et nous étions confidents, tu m’apprenais à jouer au foot, ou encore à Play, et moi je t'aidais pour les devoirs. Soudain, tu ne voulais plus partager tous ces moments avec moi, ni avec maman, ni avec papa. Tu n'avais qu'une seule chose en tête : sortir. Aller voir ces personnes qui ne te voulais ni bien ni mal. Ces personnes là ne voyaient que leurs intérêts. Ne sais-tu pas que tu as une famille qui t'aime ? Ne sais-tu pas que toutes mes prières te sont consacrées ? Ne sais-tu pas que ta mère a passé des nuits entières à se retourner dans son sommeil léger, pour toi! alors que tu n'es plus un nourrisson. Petit frère est maintenant un jeune homme, un jeune homme qui avait de l'avenir, toute une vie à construire, mais il l'a passé à s'auto-détruire.
À tous ces enfants, à tous ces adolescents, à tous ces jeunes adultes, à tous ces adultes, sachez qu'en gâchant votre vie, vous gâchez celle de vos proches, sachez qu'en appelant d'autres à votre mode de vie, vous brisez des familles.
À tous parents, à tous frères et sœurs, sachez qu'en ne montrant pas à votre famille que vous les aimez, quelqu'un d'autre s'en chargera malhonnêtement, sachez aussi que Marie-Jeanne est là pour leur remonter le moral.

dimanche 4 octobre 2015

Nostalgique

Souvent nous rêvons, perdus dans nos fantasmes nous nous égarons; souvent les choses ne se déroulent pas comme prévu, la vie ne se passe pas comme souhaitée: on s'éloigne, on se rapproche, on se quitte, on découvre, on oublie comme on apprend. Mais souvent nous nous souvenons avec peine et nostalgie: un sourire volé, des yeux éveillés, l'émotion qui remonte jusqu'à t'inonder .... Tu te souviens de ces éclats d'rires, de ces discutions au coin du feu, de ces visages qui ne t'illuminent plus et qui pourtant, Dieu Seul Sait, seraient en droit de le faire encore aujourd'hui ... Tu te remémore la personne que tu as été et que tu ne seras jamais plus. Et alors à ce moment là précisément tu t'éloigne; tu reviens; tu lève la tête; comme si cette aparté n'avait jamais eu lieu. En somme tu élide ton passé, l'histoire que racontait ton petit sourire au coin d'la lèvre, tu ravale ce bonheur empoisonné et tu avance.

jeudi 1 octobre 2015

L'artiste

L'engagement

Et si mon cœur déborde d'amour, c'est que mon esprit déborde de naïveté. Et si je regrette mes fautes c'est que je n'ai pas été à la hauteur, et si je demande pardon c'est que j'ai pris conscience de ces erreurs. Si je me remets en question c'est pour ne pas refaire ces mêmes erreurs, et si j'avance c'est pour devenir quelqu'un de meilleur. Et si je rêve c'est pour rester éveillée, et si je ne dors pas c'est parce que trop de cauchemars me guettent, toute la misère du monde. Et si j'espère c'est que j'ai la foi! Si j'ai la foi c'est que j'y crois, j'y crois à cet avenir meilleur! Et si l'avenir est meilleur c'est que le bonheur guettera mes frères et sœurs! Et si j'aime la vie malgré la difficulté c'est parce que la difficulté m'apprend plus que la facilité! Et lorsqu'une chose est étonnamment facile, alors c'est que j'ai signé une trêve pour pouvoir me reposer. Et si j'écris, et si je cris, et si je pleure, et si j'ai peur, et si je ris c'est que je vie encore, c'est que j'existe. Je ne prétends pas à moi toute seule changer le monde, je prétends seulement rendre le mien meilleur, et si tout le monde rendait son monde meilleur, alors le monde se porterait mieux.



L'inspiration 

Cesse de te chercher des excuses et va à la rencontre de tes possibilités,
Sache que tu n'as pas de limites, tu es l'art, tu es l'inspiration,
Alors, ne cesse jamais d'y croire, ne cesse jamais d'y croire.
Pousse moi au bout, emmène moi à ma folie la plus folle.

Assise, je t'attendais.

J'étais assise, je t'attendais. Au début, des passants, des touristes, des vélos et des enfants se tenaient à mes côtés, puis bientôt ils me quittèrent. Ils n'étaient que de passage et moi j'étais plantée là déterminée dans ma folie, je t'attendais. Leur absence ne changea pas grand chose; mon regard, un vide symbole de mon désespoir s'est fixé sur cette image; une image changeante, bougeante, délirante! Une image qui vient d'hier, d'aujourd'hui, d'il y a dix ans. Une image à la fois coincée et éternellement vagabonde dans mon esprit. Je t'attendais sans espoir aucun, je t'attendais sans surprise que tu ne paresse un jour devant moi. J'attendais que les larmes saignantes du passé s'évadent et libèrent mon être, j'attendais que cicatrise ce passé ineffable. J'attendais que tu t'en aille, j'attendais de partir, j'attendais. Assise j'attendais que le temps s'effrite mais il n'en est rien de ce concept, le temps ne voulait pas, il ne me laissait pas le rattraper, alors j'ai attendu. J'ai attendu, puis la douce mélodie des flots, cette paisible et sombrement mystérieuse Seine suit son cour, elle voyage selon le principe de la vie qui n'est qu'un chemin: il y a la distance parcourue et la distance à parcourir; alors dans ce froid chaleureux j'ai cligné des yeux, l'image s'est dissipée, évaporée je ne la fixais plus, je n'attendais plus. L'avenir m'appelait, c'est lui qui m'attendais, alors je me suis levée et j'ai marché.

mardi 18 août 2015

À chaque jour suffit sa peine

À chaque jour suffit sa peine,
Le cœur fragile ne peut supporter tant de haine..
Les êtres sont déjà assez froids,
Emplis de désarrois..
On se sent tous désarmés,
Face à ce monde insensé..
Les consciences sont accablées,
Par tant de cruauté..

Comment en sommes-nous arrivés là ?
Comment les Hommes ont-ils pu faire de tels choix ?

dimanche 9 août 2015

Où trouver le bonheur ?


Il suffit d'un sourire pour illuminer votre journée. D'un simple regard pour vous faire oublier la réalité. D'une belle parole pour effacer votre douleur. D'une petite attention pour calmer votre colère. D'un simple lieu pour vous faire évoquer d'intenses sensations. D'un petit pas pour vous emporter vers d'autres horizons. D'une simple discussion pour vous mener à des réflexions profondes. Et après cela on veut toujours courir vers de grandes occasions alors qu'on les vit à chaque instant. On ne le répètera jamais assez mais le bonheur se trouve vraiment dans les choses simples.

mercredi 5 août 2015

Un entretien pas comme les autres

En plein coeur d'une cité de région parisienne, des enfants courent dans les rues, jouent à vélo. Deux jeunes fument devant le grec qui fait face an local d'une association musulmane qui accueille selon ce qui est calligraphié en arabe un masjid (= mosquée). À coté un local avec une enseigne indiquant une association asiatique.
Le rdv est donné au n*16 qui se trouve être une porte de garage gris fermée
5 filles toutes visiblement arabes dont 3 habillées en jilbeb et 2 non voilées attendent en discutant
2 des "jilbebeuses" sont à l'écart. Les 3 autres sont en pleine discussion animée, je décide de les interrompre pour savoir si elles attendent bien pr l'entretien. ... et c'était le cas en effet. On attendait toutes pour un entretien pour de la prospection téléphonique pour une petite start-up menée par des musulmans.
Je m'assois parmi elles en attendant..
Et j'entends ce genre de discussions typiques qui je le croyais n'étaient que sur les réseaux sociaux...
"-Ouais la France c'est pas vivable, encore vous avez eu le courage de porter le hijab mais moi mes parents veulent pas, ont peur que ça gâche mon futur, disent après le mariage.
-Ouais mais ma soeur pas d'obéissance aux créatures en désobéissance au créateur"
L'heure de l'entretien arrivant, on appelle toutes pr savoir où ça se déroule. Pas de réponses.
Une de nous obtenant enfin une réponse, nous écoutons attentivement.
C'est en fait le local de ladite association asiatique qui doit nous accueillir. Étrange de garder cette insigne.. Ok, ne te poses pas trop de questions jeune fille, les arabes..
Deux hommes se présentent alors à nous et nous invitent à aller boire un thé offert au grec vide en face car en fait le local est encore en travaux.
*Ok...*
Nous y occupons donc une table et faisons pleinement connaissance avec toutes les filles même les 2 qui étaient à l'écart.
La conversation reprend son train
"-Oui moi je veux juste me marier pour enfin me voiler et je veux pas travailler
-C'est bien comme mentalité beaucoup de frères recherchent ça
-Ouais Daesh c'est une secte
-Non c'est un complot franchement
-Ouais tout ça c'est les états-unis"
*J'écoute tout ça perplexe sans mot dire..*
Toutes les filles se sont présentées et ont dit ce qu'elles faisaient dans la vie.
Sauf une à qui naturellement je pose la question, celle ci me réponds tenez vous bien: "je préfère ne pas dire.. je suis comme ça j'aime pas trop raconter ma vie à tout le monde" LOOOL
Je lui dis: "pas de soucis". Et je m'étonne par la suite de la voir poser des questions aux autres
Je ne sais pas si elle s'est abstenue par honte ou par stratégie mais en tout cas ça semblait vraiment étrange..
Une des filles est appelée, elle passe son entretien et revient nous disant qu'on peut désormais aller attendre à l'intérieur du local.
Le local est en effet en fin de travaux, dans la salle où sont disposée quelques chaises où nous attendons de passer, il reste encore du matériel, de la poussière blanche due à la peinture ou à la chaux? En tout les cas pas du tout professionnel...
Une autre fille passe son entretien et vient mon tour:
Je fais dos (OUI LITTÉRALEMENT DOS!) à deux hommes d'une trentaine d'années. L'un sur son ordi et l'autre avec un papier une table accotée au mur devant eux.
Et moi je suis assise derrière eux... WTH?
Je n'ai jamais vu un tel entretien... Ils pourraient me faire face sans me regarder non? Ou bien laisser une femme faire l'entretien. Mais non..
Toute la conversation se déroule ainsi..
Après le classique: parlez nous de vous? Vous sentez vous capables de..? etc..
L'entretien touche à sa fin et ils me demandent si ça ne me dérange pas que l'appel soit d'un homme ou d'une femme; je dis non..
Puis ils me dit: "Et vous êtes mariée?...
-Euhh.. non
-... Non c'est pour savoir si ça dérangeait pas votre époux pr éviter des problèmes
(*Dans ma tête: WHAT? Même si la personne à qui vous faites face est mariée ce qui n'est aucunement leurs affaires; c'est tout à fait personnel, il n'y a pas à demander ça si elle est d'accord.. ce sont SES affaires.. alala haha ils me tuent)

L'entretien se termine et je sors avec un sourire cachant une hilarité intérieure en moi, vraiment cette communauté est à l'ouest, entre les affirmations mélodramatiques d'une jeunesse quelque peu présomptueuse et ce manque de professionnalisme, j'ai choisi d'en rire plutôt que d'en pleurer..

Harris J, un chanteur britannique musulman à la coiffure "Bieber-ienne"

Aujourd'hui j'aimerais vous faire part d'une de mes découvertes artistiques récentes, celle du chanteur britannique Harris J.

Harris est un jeune musulman britannique d'origine indienne et irlandaise dont le coeur semble balancer entre les arts et le sports. Depuis tout jeune celui-ci chante dans toutes sortes événements mais il est aussi un fervent amateur de football. Ces deux passions l'ont amené à obtenir à la fois une place dans une formation au fameux club de Chelsea mais aussi un premier prix dans un concours de chant en 2013 organisé par la grande maison de disque « awakening records » ; maison ayant produit des artistes reconnus tels que Maher Zain (qui fut d'ailleurs un des juges du concours), ou encore Sami Yusuf, Mezut Curtis, Hamza Namira etc...

Ce prix lui a donc permis de produire son premier album chez cette maison de disque à l'éthique « islamique ». En parallèle de la préparation de son album, Harris continue à jouer dans divers événements de charité notamment à travers le royaume et obtient en 2015 son diplôme de la célèbre école londonienne d'art : « The Brit School » ayant accueilli nombre de célébrités (Adele, Jessie J, Kate Nash, Amy Whinehouse…). Et c'est à la fin de ce mois d'août qu'est prévue la sortie de l'album intitulé « Salam ».


Harris, malgré son jeune âge assume totalement son identité cosmopolite et multiculturelle avec différentes influences dans sa musique, tout en arborant un look tout à fait occidental (britannique ?). À titre personnel je trouve qu'on pourrait d'ailleurs rapprocher le style de son premier clip « Salam alaîkum » aux premiers clips d'un certain jeune chanteur canadien qui fait beaucoup de buzz. À ceci près que le message n'est pas du TOUT le même. Sa première chanson "Salamou alaîkum" se veut un hymne à l'amour et à la paix. Cliché me direz-vous ? Je ne vous contredirais pas ^_^ mais cela vaut tout de même le détour.





DISCLAIMER : Il ne s'agit pas de polémiquer sur la compatibilité ou non-compatibilité islam-musique.

vendredi 31 juillet 2015

La vie


La vie n'est que déception,

 Ne cherchez pas de satisfaction.

 Contentez-vous d'écouler vos jours

 Sans vous souciez des détours

 Qui vous sont proposés

 Par les insensés.

 Ce monde n'est qu'un théâtre,

 Dans lequel nous sommes entraînés.

 Telles des marionnettes,

 Jouant plusieurs facettes.

 D'un même personnage,

 Qui semble être un mirage.

 Ne vous fatiguez pas,

 Le repos n'existe pas,

 Seule la mort est réelle,

 Pour celui qui croit en l'Eternel.

lundi 20 juillet 2015

Eidoukoum mubarak said


Est-ce demain ou après-demain

Ici ou là bas

Décidons-nous enfin




Encore une fois
Incroyable n'est ce pas 
De voir tant de désarroi


En attendant la joie
Irrationnel me direz-vous 
Désunion voire démence parfois


Est tout ce que je vois
Immobilisme cacophonique 
D'après moi


Est-il possible ou utopique d'espérer
Instantanément un jour 
D'observer un réveil


Espoir résiste
Imminent sera ce moment 
D'abord fêtons le jour présent



jeudi 25 juin 2015

"Nul besoin de rappeler à l'orphelin de pleurer"

"Adortossot iguigil fimtawn" proverbe chleuh qui peut se traduire par:
Nul besoin de rappeler à l'orphelin de pleurer..

Ce proverbe nous rappelle combien il est inutile d'insister sur des propos qui vont de soi, qui sont raisonnables, évidents.
Eh bien c'est parfois ce que j'ai envie de rétorquer lorsqu'on nous bassine avec l'islam, ô combien cette religion est intolérante, ô combien les musulmans sont violents, ô combien les musulmans sont communautaristes, ô combien les musulmanes sont soumises...
Je ne ressens même plus le besoin de répondre à ce mur d'insultes qui peuplent les médias, les réseaux sociaux et les cerveaux malades.
Car oui parfois les choses évidentes semblent difficiles à intégrer pour certains. Pour certains le raisonnement généralisant plein de raccourcis sera toujours celui qui prime tant que leur réflexion ne se décidera pas à évoluer. Car celui-ci est le plus facile, le moins contraignant, le moins demandeur intellectuellement. À l'image de l'allégorie de la caverne platonicienne; pourquoi se casser la tête à imaginer la réalité se cachant derrière ces ombres quand on peut simplement décider de les voir telles qu'elles sont comme une réalité? Comme dit l'autre:"pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?" même si la réalité est autrement plus agréable, même si se creuser quelque peu les méninges vaut véritablement le coup.
Alors oui, à quoi bon répéter que notre religion a pour finalité la paix et le vivre ensemble, la paix dans la divergence comme dans la convergence n'en déplaise à certains? À quoi bon répéter haut et fort que nous condamnons tel ou tel événement ou acte etc... cela devrait pourtant être une évidence?
Pourquoi nous demander sans cesse de nous justifier devant des barbaries, n'est ce pas assez évident que nous sommes aussi humains?

Finalement ne sommes nous pas tous orphelins de solidarité, de fraternité. Seulement nous sommes des orphelins ayant oublié la perte de ces aîeux dans la course exténuante de la vie, des orphelins ayant oublié de pleurer leur perte..
L'oubli est peut-être le maux de ce temps nous obligeant sans cesse à répéter les évidences.
L'oubli des valeurs.
De la fraternité, l'égalité en passant par la sacro-sainte liberté.
Car désormais la laïcité est sanctifiée.
La laïcité est sur toutes les bouches... politiciens, journalistes, professeurs, médecins, maçons, ouvriers, marchands, cuisiniers etc...
Tous sont au fait de cette valeur primant, écrasant toutes les autres.
Valeur de vivre ensemble dévoyée en vivre reclus.
Alors pleurons notre perte car il est évidents que nous avons perdu beaucoup de notre humanité.

lundi 15 juin 2015

Comment peuvent-ils sans nous être roi?

Parfois j'en perds mes mots, j'en pers mon courage,
Parfois je me laisse submergée par la rage,
Quand soudain au loin appraît
L'espoir, suivit de la paix.
Je n'ai pas le droit de renoncer,
Ecoutez mes amis, écoutez!
N'ous n'avons pas le droit de nous en aller,
Que direz-vous à vos enfants, et à vos petits enfants?
" Chéri(e), je suis un(e) traitre(sse) " ? " Je suis un(e) lâche " ?
Pensez à vous en pensant à ces gens,
Souvenez-vous ce pourquoi vous vous battez,
N'oubliez pas, avancez, souriez.
Votre récompense n'en sera que plus belle!
Pourquoi sous-estimer votre poids ?
Comment peuvent-ils sans nous être roi?
N'est-ce pas nous qui leur légons ce droit ?
Elevez-vous! Prenez conscience !
Elevez-vous! Ayez confiance !
Ne laissons pas semblable dans de telles souffrances
Mourir, ici ou ailleurs.
Une seule humanité, un seul combat.
Soyez-en sûr, 

L'image et la réflexion.

Je n'arrive pas à comprendre ces personnes qui, lorsqu'ils voient des femmes voilées, des hommes Qamis, des femmes indiennes avec leurs tenues traditionnelles etc, disent "Ce n'est pas la France". La France n'est donc qu'un déguisement éphémère comme dirait Bergson (premières pages du Rire). L'image de ce parisien coiffé d'un béret, une cigarette à la bouche et une baguette à la main serait-elle l'exclusif et intemporel symbole de la France ? Je rejette en bloc cette France-ci! Je la rejette et la renie car elle n'existe pas, car elle est imaginaire, totalitaire! La France que je connais et que je chérie est celle des idées, de la diversité et de la tolérance! La France dont je me réclame est celle du progrès humain, celle du savoir indélébile et immortel. Elle n'est pas, et ne sera jamais, celle des idéaux éphémères de l'apparence. Et je m'entête et me conforte dans l'idée que ce qui distingue les sages du commun des mortels, n'est autre que ce qu'ils ont dans le cerveau et les actes qu'ils présentent la société!

jeudi 11 juin 2015

As Salam ~ La Paix

Lorsque le Qur'An pénètre dans la forteresse de ton coeur, il laisse derrière lui au pied de la porte la haine et l'angoisse. Comment peux-tu te présenter à tes frères et soeurs d'humanité, de sang et de religion avec un visage amère ? Un visage meurtrie par la tristesse ? Par la colère ? Lorsque le Coran habite un coeur, il le lave de toute souillure. Lorsque la Parole Sacrée d'As Salam (La Paix) réside en ton être fais lui honneur, et laisse toi porter par ce bonheur, ne laissant ni ignorant, ni égaré, ni maudit te détourner de cette voix ! Sois juste et humble. Voilà ta mission Mais n'oublis jamais ton Guide, ton Bonheur.

samedi 23 mai 2015

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore. » dixit Pascal


Un jour quelqu'un demanda à mon cœur s'il était fou, il lui demanda "mais pourquoi t'attaches-tu ?" "pourquoi continue-tu d'aimer et de donner ?" "comment peux-tu oublier et pardonner ? Tout cela est insensé", le fou répondit à l'ignorant " sache que Dieu m'a créé pour maintenir en vie, je suis l'espoir et le renouvellement, ma mission c'est le bonheur et la sérénité. Comment puis-je alors me remplir de haine ou de colère ? C'est bien trop douloureux, bien trop pénible. Je préfère avancer et sourire, je préfère avancer aveugle plutôt que de reculer les yeux plein de larmes. Vois-tu, la vie humaine peut sembler misérable et courte, alors il m'incombe, mon cher ami, de la rendre grandiose sans perdre de temps. De la même manière que Dieu m'a chargé d'une mission, Il a la sienne, c'est à Lui que revient le jugement de chacun, et c'est lui qui, certes, est Omniscient et Omnipotent." ♥♥

lundi 27 avril 2015

Qu'est que ...

... La vie ?

La vie n'est pas un jeux; la vie n'est pas une boutade. La vie est un combat qu'il faut mener jusqu'au bout. Et même plus pour une femme! Car lorsque vous êtes femme la vie est une guerre qu'il faut gagner avec dignité et élégance. Voilà ce qu'est la vie. Prenez-là au sérieux, mais toujours avec le sourire.

... L'amour ?

L'amour est un secret. A moitié bien gardé, à moitié divulgué, ce n'est ni une émotion ni un sentiment. L'amour est une promesse.

samedi 25 avril 2015

Un bout de tissu ...

Sous mon voile



Sous mon voile je préserve mon jardin secret, vous n’apercevrez que ce que je décide de vous montrer. Ma liberté réside en ce choix, ma liberté réside en mes actes. Si l'un d'entre vous voudrait savoir qui je suis et bien qu'il discute avec moi, qu'il n'aie pas peur, je ne le mangerai pas! Ce que vous voyez de vos yeux ne l'interprétez pas avec vos cœurs. Et une dernière recommandation: NE PARLEZ PAS EN MON NOM et sachez que c'est en ceci que vous me priveriez de mes droits et de ma liberté, puisque je suis une femme consciente et qui sait s'exprimer sans avoir recourt à un porte parole.

Bien à vous, une musulmane heureuse de l'être.


« Émancipation »


Dites-moi quels droits ont ces hommes, sur mon intimité ? Le jour où mon corps ne m'appartiendra plus, le jour où ma pudeur leur appartiendra, ce jour alors je me découvrirais sous leurs yeux. Seulement, sachez que jamais ce jour n'arrivera car je suis libre, je ne suis la captive d'aucun fantasme, je ne suis l'esclave d'aucun mâle. Je suis ma propre maîtresse, je suis ma propre voix et je n'ai besoin ni de votre approbation ni d'aucun consentement. Essayez de me censurer, vous le regretterez, je suis comme le lion qui ne lâche jamais une proie, et ma proie aujourd'hui est l'injustice, tenez-vous prêt, car la victime ne le reste jamais longtemps. Et si theatro mundi alors les rôles peuvent s'inverser.


Cordialement.




Pensée du jour,


Ce qu'il y a de plus beau avec mon voile, c'est d'avoir la maturité et la sagesse d'aller au-delà de cette apparence, de la dépasser. Si je ne le fais pas moi-même comment puis-je prétendre être ordinaire, comment puis-je demander aux autres d'aller, eux-mêmes, au-delà de ce qu'ils voient ?









Entre lâcheté et bonté

Homme! qu'as-tu fait de ton humanité!
Homme! le sang, pour toi a coulé
Et tu sembles l'avoir oublié.
Tu fais le moins de cas
De ceux qui se sont battus pour toi.
Tu préfères t'entêter,
Tu préfères t'enterrer,
Vivant! tu veux mourir.
Heureux! tu ne veux plus rire.
Ne vois-tu pas tes enfants
Mourir lentement?
Ne vois-tu pas que la couleur de ton sang
N'est plus rouge.
Ne vois-tu pas tes yeux pleins de larmes,
Ne vois-tu pas que les armes
Ont remplacées la sagesse de ton âme ?
Mais non! tu persiste et te complets
Dans cette sottise que tu appelles,
Guerre, conquête, idéologie.
L'honnêteté intellectuelle
Appelle cela, meurtre de masse,
Richesses qu'on amasse
Et aliénation efficace.


Hommes, vous êtes capables des plus belles choses,

Mais aujourd'hui,
C'est dans le pire que vous excellez.

Schizophrénie

Qu'il est beau ce fossé creusé. N'est-elle pas splendide cette croissante inégalité ? L'Homme perd l'équilibre et devient schizophrène, n'est-ce pas merveilleux! Vaciller tel un ivrogne entre pauvreté meurtrière et richesse démesurée, à la recherche du bonheur, à la recherche de l'éternité, à la recherche de l'impossible, à la recherche de lui même. L'Homme est splendide, incroyable, mais schizophrène ... Bien plus que bipolaire il est atteint d'Alzheimer et pourquoi pas d’hypocrisie ? Jamais deux sans trois n'est-ce pas ? Il ne doit pas faire les choses à moitié et compléter sa panoplie de qualités .... 

Homme sache que je t'aime, Homme sache que je t'aime.


Photos © Carf

Le mensonge est une prison, j'ai donc choisi la vérité comme garante de ma liberté.

Le mensonge est une prison, j'ai donc choisi la vérité comme garante de ma liberté. Il faut seulement que vous acceptiez à présent, ces vérités que je veux vous livrer, cette part de moi que je veux vous confier. Je ne suis qu'une jeune femme rêveuse et amoureuse. Amoureuse de cette vie généreuse et pleine de possibilités. C'est à nous de savoir les saisir, c'est à nous d'apprendre à vivre. Je vous propose un itinéraire à travers mes états d'âmes, à bord d'une poésie tantôt en prose, tantôt en vers. 

En vous souhaitant bon voyage.



dimanche 22 mars 2015

Quelques pensées poétiques

Sous ce voile,
Je ne cache rien de mal.
Seulement moi, et ma pudeur.

Alors n'aie point peur de me parler,
Je ne m'exploserai pas sous ton nez.

Car Dieu m'a dit de préserver ma vie,
Et celle des autres aussi,
Car la vie a un prix,
Inéstimable Dieu merci.

La vie

La vie est un cercle vicieux,
Attachée à toi même vieux.

Belle, oui, la vie l'est pardi,
Mais aussi dure que belle oui.

Cette vie que Dieu t'as donnée,
En profiter, tu devrais.

Car, le paradis en est une issue possible, oui.
Une paisible issue.

Dis moi pourquoi

Ma soeur
Dis moi pourquoi
Ce monde croit
Que toi et moi
N'avons pas le droit
De penser cela

Ma soeur, dis moi pourquoi
Cette France ne veut pas
De nous alors même que là
Nous avons fait nos premiers pas
Mais que nous vaut ce débat?

Ma soeur dis moi pourquoi
Car différentes nous sommes,
Les gens nous condamnent,
Nous retirent nos voiles,
Et nous parlent mal

Ma soeur dis moi pourquoi
Notre religion déplaît tant
Aux gens qui avant
Prônaient la liberté d'antan

On m'a répondu la liberté à ses limites quand
On te croit soumise à quelqu'un d'inexistant

Mais puisque vous vous y connaissez tant
En libertés de la femme, pourquoi tant
De femmes sont violées, frappées et en sang retrouvées.

Ma soeur dis moi pourquoi?

mardi 10 mars 2015

Binationale




Aller au consulat pour faire sa carte marocaine peut être une aventure des plus mémorables dans la vie d'un(e) jeune marocain(e)

Vous êtes allés sur internet regarder les documents demandés pour votre démarche, et vous pensiez en avoir pour une matinée en arrivant tôt ?? Hmm, quelle sympathique naïveté!
Qu'on vous demande des papiers qui ne sont pas nécessaires, c’est classique je dirais même que c’est « normal » ! Une seule recommandation: emportez tous les papiers que vous possédez même ce que vous pensez ne pas avoir besoin car ça vous sera finalement utile!
Surtout ayez de la monnaie pour les nombreuses photocopies et photos que vous devrez faire.
Ps: préparez vous psychologiquement à regarder un feuilleton débile de 2m durant votre attente!

Arrivant au consulat marocain, vous voyez à nouveau cette belle diversité marocaine. Tous sont là pour ces malheureuses démarches administratives qui agacent tant, alors vous imaginez bien la tension qui émerge de l’endroit en particulier en période de ramadan. Vous vous retrouvez au milieu de tous, parfaitement sereine et ayant beaucoup d’espoir sur l’hypothétique amélioration de cette administration. A l’accueil, vous êtes reçus par un homme à moitié endormi pour cause de veille ramadanienne (vous non plus vous n’avez pas dormi mais vous avez au moins la décence de ne pas le montrer en baillant ouvertement) qui demande à ce que vos deux parents aient des photocopies de leurs cartes d’identité marocaines, alors là c’est la catastrophe vous croyiez avoir tout ramené et paré à toute éventualité mais oh que non ! Vos parents retournent chercher le sésame et le photocopier,

Lorsqu’ils reviennent vous vous dites enfin la torture est presque finie ! Que nenni ! Vous vous faites recevoir par une dame qui vous demande à nouveau tous les papiers possibles que vous lui donnez et qui finit par vous dire : « Ah mais comme vous avez 17 ans vous êtes obligée de faire le passeport et la carte et non un des deux seulement, vous devez avoir 18 ans pour faire cela. ». A ce moment là vous ne savez pas exactement quoi faire, vous oscillez entre éclater de rire ou crier un bon coup ; vous finissez par vous taire, vous résignant à rentrer chez vous en ayant perdu une bonne journée pour pas grand-chose.

Alors si vous comptez vous rendre prochainement au consulat : voici quelques petits conseils : Pour ceux d’entre vous qui ne pratiquent pas l’arabe au quotidien, n'oubliez pas de révisez un peu votre marocain car si vous l'avez oublié gare à vous, même si votre interlocuteur parle plus que couramment le français et que vous vous adressez à lui dans cette même langue il demandera néanmoins votre compréhension de la darija marocaine.

Bref emportez avec vous de la patiente et de la bonne volonté car la route sera longue et parfois sinueuse. Un pauvre hajj excédé s'escrime que finalement il faut qu'il ramène un matelas et s'installe dans ce consulat tellement il n'a cessé de venir et revenir sans régler ses papiers. Par simple pitié pour ce pauvre homme durant ce mois béni de ramadan: ils devraient lui faciliter l'obtention de ses papiers! Néanmoins malgré tout cela vous pouvez observer un peu de solidarité: lorsqu'un homme âgé renverse les nombreuses pièces de monnaie qu'il tenait en main pour faire ses photocopies, ils sont plusieurs à s'échiner s'accroupissant pour rassembler les nombreuses pièces.





Y a-t-il un problème d’islam en France ?





C'est en effet une question qui se pose assez fréquemment et sans nulle gêne aujourd'hui. Que ce soit à travers les médias, dans la pseudo-littérature (comme avec Houellebcq) et surtout en politique notamment chez les frontistes. À noter qu'un élu frontiste, Aymeric Chauprade, aurait récemment déclaré : « L'islam fait planer une menace très grave sur la France » et « les racines de la violence et du totalitarisme se trouve dans l'islam même, dans ses textes sacrés ». Il va même jusqu'à comparer l'islam au nazisme pour justifier son combat contre celui-ci : « On nous dit qu'une majorité de musulmans est pacifique, certes. Mais une majorité d'Allemands l'étaient avant 1933 et le national-socialisme. Quand le totalitarisme s’empare d’une minorité conséquente et active, l’argument de la majorité pacifique ne tient plus ».
Le discours consistant à pointer du doigt l'islam comme un problème est donc bel est bien réel. Ce n'est ni un fantasme ni une paranoïa, il suffit de jeter un coup d’œil à certains commentaires d'articles concernant de près ou de loin l'islam dans les sites d'information les plus connus pour le constater.

Concrètement quel est le problème ?
Bien que l'islam ait d'une manière ou d'une autre existé en France depuis 13 siècles, depuis l'émirat de Cordou, avec les Morisques en passant par les vagues d'immigrations de musulmans venus aider la France en guerre au XXème siécle ; il semblerait cependant que l'islam pose encore et toujours problème à certains de nos concitoyens.
En quoi la confession d'une partie des citoyens gêne-t-elle dans un pays qui a admis laïcité depuis plus d'un siècle me dires-vous ?

Eh bien c'est justement à travers cette laïcité qu'on va fustiger une religion ou plutôt les membres de cette religion qui pour certains seraient inassimilables. En effet, les musulmans sont pointés du doigt. En particulier, au vu des récents événements meurtriers qui ont marqués le pays et le monde. S'inscrivant en plus dans un contexte international difficile pour les musulmans qui sont assimilés à des groupes terroristes qui tuent sans concession tout ceux s'opposant à eux.
Ainsi, l'islam et tout ce qui l'entoure sont revenus au centre du débat public. Amenant même l'état, qui est au départ sensé être laïc, à devoir intervenir dans les affaires religieuses en lançant une réforme dite de l'islam de France en collaboration avec les instances musulmanes. Encore, faut-il que les gouvernement trouve des interlocuteurs qui sont reconnus par l'ensemble de la communauté musulmane mais ceci est une toute autre affaire. D'autre part un député UMP va jusqu'à relancer le débat sur la question du port du voile dans le supérieur. Sans compter les innombrables polémiques sur le port du voile dans les crèches, par les mamans dans les sorties scolaires etc, etc...
Les polémiques concernant l'islam et les musulmans sont donc en réalité beaucoup liées à la question de leur visibilité. C'est comme si être français était un prototype auquel le musulman ne peut s'intégrer. Et je n'exagère pas mes propos ici, il suffit de voir les propos de l'ex-président Nicolas Sarkozy sur les femmes voilées pour s'en persuader. D'aucuns ne veulent pas voir l'islam en pratique en France. Pourtant il va bien falloir s'y faire. Aujourd'hui, les musulmans en France sont estimés à 3 ou 4 millions, ils représentent la deuxième communauté religieuse du pays. Et font, par conséquent, partie de la société française à part entière dans leur diversité qu'ils soient pratiquants ou non.

Et la grande majorité des musulmans français ont à cœur cette double-identité qui est la leur et qui ne peut être remise en question.