C’est vrai, je n’ai pas à me plaindre. Pourtant j’ai froid
alors que je suis au chaud. Car mon âme est glaciale. Et pour la couvrir je
n’ai que mes regrets et mes soupirs. Je m’en veux pour toutes les fois où j’ai
détourné mon regard. Toutes ces fois où j’ai fait semblant d’ignorer. Semblant
de ne pas voir. Je voulais masquer ma vue pour protéger mon cœur. Je niais
cette réalité comme ces médias qui sélectionnent ce qu’ils veulent montrer.
Mais la réalité s’impose, elle n’a pas besoin d’autorisation. L’image persiste,
elle me frappe et ne me quitte pas. Et subitement je revois cette scène, à chaque
fois la même et si différente à la fois. Je vois cet homme qui pourrait être
mon père, mon frère, mon voisin qu’importe ce qui compte c’est qu’il soit
humain. Assis, dans un coin de la rue, parfois sur le trottoir, d’autres fois
en face d’une bouche de métro. Le regard baissé, remplis de craintes et
d’espoir. Les mains croisés, les lèvres gercés. En somme, un être visible qu’on
a décidé de rendre invisible. Même la mort lui semble plus chaleureuse que
notre mépris et notre indifférence quotidiennes. C’est une triste réalité
transformé en banalité. Et je constate que notre société coule vers sa dérive. Elle
ne cesse de piétiner toutes nos valeurs sacrées. Mon but n’est pas de blâmer
l’Homme, je ne veux qu’interroger son regard.
Nous allons à travers ce blog partager nos pensées, nos impressions, nos ressentis sur le monde d'aujourd'hui et nos expériences personnelles.A vous de choisir ce qui vous intéresse :)
mercredi 21 octobre 2015
lundi 12 octobre 2015
Et si au lieu de râler, on savourait ces moments?
Oui les transports c'est fatiguant...
Oui la sncf et la ratp sont imprévisibles..
Oui courir après le temps c'est éreintant
Oui la sncf et la ratp sont imprévisibles..
Oui courir après le temps c'est éreintant
Mais ne serait-il pas plus apaisant que de voir la chose plus positivement ?
Les transports c'est aussi des pages et des pages de lectures enchaînées, des dizaines de sourires échangés, des conversations - le sourire aux lèvres - épiées, des sourires d'enfants croisés.
Un lieu de mélanges hors du commun. Différentes, cultures, langues, couleurs, religions, se mêlent et s'entrevoient, échangeant parfois... ou pas.
Les transports c'est avant tout un moyen de locomotion nous permettant de nous rendre en des lieux qui autrement ne seraient accessibles qu'en illusion.
Les transports en commun c'est aussi d'accepter de voyager avec son prochain. Accepter la promiscuité avec ses concitoyens pour le bien général de tout un chacun.
Et même si la sncf m'aura appris à me méfier de mes préconceptions de retard ou d'avance.
Elle m'aura aussi appris à observer, à méditer et à voir la beauté devant tant de visages humains, si différemment crées. Des visages dans lesquels se décèlent tant d'expériences qu'en un regard on peut beaucoup en apprendre.
Un lieu de mélanges hors du commun. Différentes, cultures, langues, couleurs, religions, se mêlent et s'entrevoient, échangeant parfois... ou pas.
Les transports c'est avant tout un moyen de locomotion nous permettant de nous rendre en des lieux qui autrement ne seraient accessibles qu'en illusion.
Les transports en commun c'est aussi d'accepter de voyager avec son prochain. Accepter la promiscuité avec ses concitoyens pour le bien général de tout un chacun.
Et même si la sncf m'aura appris à me méfier de mes préconceptions de retard ou d'avance.
Elle m'aura aussi appris à observer, à méditer et à voir la beauté devant tant de visages humains, si différemment crées. Des visages dans lesquels se décèlent tant d'expériences qu'en un regard on peut beaucoup en apprendre.
Voir et écouter c'est ça les transports, écouter cette dame âgée vous raconter ses soucis de santé et de fin de mois après tant d'années de travail... écouter cet ancien marine américain vous exposer sa vision de la femme libérée. Écouter ces deux jeunes femmes échanger sur les complexités des relations humaines. Écouter ces innombrables sdf vous exposer leurs situations toutes aussi attristantes les unes que les autres.. Écouter cet homme jouer de l'accordéon pour quelques modiques piéces. Écouter ce jeune homme sorti de prison vous demander de l'aide pour un nouveau départ.. Écouter cet homme soûl, cet homme fou sans pour autant les comprendre!
Écouter ceux qui ne sont pas entendus..
Et observer ceux qui sont trop pressés pour les entendre. Observer les lecteurs et se surprendre piqué de curiosité face à une couverture. Observer les visages stressés ou heureux et s'imaginer les pensées que cachent ces traits singuliers.
C'est ainsi que différentes routes se croisent, c'est ainsi que des personnes se rencontrent. Se croisant souvent où une fois seulement..
Des amitiés y naissent et même pour certains des coups de foudre..
Des débats s'y déroulent aussi parfois...
Il suffit d'enlever ses écouteurs pour recouvrer la vue et admirer tout cela..
Les transports c'est un monde à part, les transport c'est un monde à percevoir.
Écouter ceux qui ne sont pas entendus..
Et observer ceux qui sont trop pressés pour les entendre. Observer les lecteurs et se surprendre piqué de curiosité face à une couverture. Observer les visages stressés ou heureux et s'imaginer les pensées que cachent ces traits singuliers.
C'est ainsi que différentes routes se croisent, c'est ainsi que des personnes se rencontrent. Se croisant souvent où une fois seulement..
Des amitiés y naissent et même pour certains des coups de foudre..
Des débats s'y déroulent aussi parfois...
Il suffit d'enlever ses écouteurs pour recouvrer la vue et admirer tout cela..
Les transports c'est un monde à part, les transport c'est un monde à percevoir.
vendredi 9 octobre 2015
L'individualisme capitaliste
Oui, en France nous pouvons faire une heure et demi de queue pour entrer au Louvre alors qu'en Syrie, par exemple, ils font ce même temps de queue pour avoir un bout de pain. Vous conviendrez que ces deux problèmes n'appartiennent pas au même ordre de gravité...
En rendant neutre et simple gadget tout objet, tout plat cuisiné, tout service, nous oublions que derrière ces étagères de super-marché, derrière ce plat congelé, cette queue au Fastfood, cette réservation au restaurant, derrière cette plateforme téléphonique, il y a des hommes et des femmes comme moi, comme vous, comme nous en fin de compte. Nous oublions l'humanité, mais surtout nous remplaçons notre pouvoir de décision par un pouvoir d'achat qui fait de nous des pions manipulables.
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SDF
mercredi 7 octobre 2015
À toi petit frère.
Petit frère, je t'ai vue naître, je t'ai vue grandir. Petit frère, à ton arrivée à la maison j'était fière et heureuse de t'accueillir. Enfin j'allais pouvoir jouer avec quelqu'un, enfin tu allais pouvoir remplir le cœur de maman, le cœur de papa, de joie. Nous avons grandis, et nous étions confidents, tu m’apprenais à jouer au foot, ou encore à Play, et moi je t'aidais pour les devoirs. Soudain, tu ne voulais plus partager tous ces moments avec moi, ni avec maman, ni avec papa. Tu n'avais qu'une seule chose en tête : sortir. Aller voir ces personnes qui ne te voulais ni bien ni mal. Ces personnes là ne voyaient que leurs intérêts. Ne sais-tu pas que tu as une famille qui t'aime ? Ne sais-tu pas que toutes mes prières te sont consacrées ? Ne sais-tu pas que ta mère a passé des nuits entières à se retourner dans son sommeil léger, pour toi! alors que tu n'es plus un nourrisson. Petit frère est maintenant un jeune homme, un jeune homme qui avait de l'avenir, toute une vie à construire, mais il l'a passé à s'auto-détruire.
À tous ces enfants, à tous ces adolescents, à tous ces jeunes adultes, à tous ces adultes, sachez qu'en gâchant votre vie, vous gâchez celle de vos proches, sachez qu'en appelant d'autres à votre mode de vie, vous brisez des familles.
À tous parents, à tous frères et sœurs, sachez qu'en ne montrant pas à votre famille que vous les aimez, quelqu'un d'autre s'en chargera malhonnêtement, sachez aussi que Marie-Jeanne est là pour leur remonter le moral.
dimanche 4 octobre 2015
Nostalgique
Souvent nous rêvons, perdus dans nos fantasmes nous nous égarons; souvent les choses ne se déroulent pas comme prévu, la vie ne se passe pas comme souhaitée: on s'éloigne, on se rapproche, on se quitte, on découvre, on oublie comme on apprend. Mais souvent nous nous souvenons avec peine et nostalgie: un sourire volé, des yeux éveillés, l'émotion qui remonte jusqu'à t'inonder .... Tu te souviens de ces éclats d'rires, de ces discutions au coin du feu, de ces visages qui ne t'illuminent plus et qui pourtant, Dieu Seul Sait, seraient en droit de le faire encore aujourd'hui ... Tu te remémore la personne que tu as été et que tu ne seras jamais plus. Et alors à ce moment là précisément tu t'éloigne; tu reviens; tu lève la tête; comme si cette aparté n'avait jamais eu lieu. En somme tu élide ton passé, l'histoire que racontait ton petit sourire au coin d'la lèvre, tu ravale ce bonheur empoisonné et tu avance.
jeudi 1 octobre 2015
L'artiste
L'engagement
Et si mon cœur déborde d'amour, c'est que mon esprit déborde de naïveté. Et si je regrette mes fautes c'est que je n'ai pas été à la hauteur, et si je demande pardon c'est que j'ai pris conscience de ces erreurs. Si je me remets en question c'est pour ne pas refaire ces mêmes erreurs, et si j'avance c'est pour devenir quelqu'un de meilleur. Et si je rêve c'est pour rester éveillée, et si je ne dors pas c'est parce que trop de cauchemars me guettent, toute la misère du monde. Et si j'espère c'est que j'ai la foi! Si j'ai la foi c'est que j'y crois, j'y crois à cet avenir meilleur! Et si l'avenir est meilleur c'est que le bonheur guettera mes frères et sœurs! Et si j'aime la vie malgré la difficulté c'est parce que la difficulté m'apprend plus que la facilité! Et lorsqu'une chose est étonnamment facile, alors c'est que j'ai signé une trêve pour pouvoir me reposer. Et si j'écris, et si je cris, et si je pleure, et si j'ai peur, et si je ris c'est que je vie encore, c'est que j'existe. Je ne prétends pas à moi toute seule changer le monde, je prétends seulement rendre le mien meilleur, et si tout le monde rendait son monde meilleur, alors le monde se porterait mieux.
L'inspiration
Cesse de te chercher des excuses et va à la rencontre de tes possibilités,
Sache que tu n'as pas de limites, tu es l'art, tu es l'inspiration,
Alors, ne cesse jamais d'y croire, ne cesse jamais d'y croire.
Pousse moi au bout, emmène moi à ma folie la plus folle.
Sache que tu n'as pas de limites, tu es l'art, tu es l'inspiration,
Alors, ne cesse jamais d'y croire, ne cesse jamais d'y croire.
Pousse moi au bout, emmène moi à ma folie la plus folle.
Assise, je t'attendais.
J'étais assise, je t'attendais. Au début, des passants, des touristes, des vélos et des enfants se tenaient à mes côtés, puis bientôt ils me quittèrent. Ils n'étaient que de passage et moi j'étais plantée là déterminée dans ma folie, je t'attendais. Leur absence ne changea pas grand chose; mon regard, un vide symbole de mon désespoir s'est fixé sur cette image; une image changeante, bougeante, délirante! Une image qui vient d'hier, d'aujourd'hui, d'il y a dix ans. Une image à la fois coincée et éternellement vagabonde dans mon esprit. Je t'attendais sans espoir aucun, je t'attendais sans surprise que tu ne paresse un jour devant moi. J'attendais que les larmes saignantes du passé s'évadent et libèrent mon être, j'attendais que cicatrise ce passé ineffable. J'attendais que tu t'en aille, j'attendais de partir, j'attendais. Assise j'attendais que le temps s'effrite mais il n'en est rien de ce concept, le temps ne voulait pas, il ne me laissait pas le rattraper, alors j'ai attendu. J'ai attendu, puis la douce mélodie des flots, cette paisible et sombrement mystérieuse Seine suit son cour, elle voyage selon le principe de la vie qui n'est qu'un chemin: il y a la distance parcourue et la distance à parcourir; alors dans ce froid chaleureux j'ai cligné des yeux, l'image s'est dissipée, évaporée je ne la fixais plus, je n'attendais plus. L'avenir m'appelait, c'est lui qui m'attendais, alors je me suis levée et j'ai marché.
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